Je voulais parler ce matin de l'oncle de Thaïlande, de l'Apichatpong que j'ai vu hier. Mais j'ai fait cette nuit un rêve étrange qu'il me faut consigner tout de suite. Nous cherchions un restaurant avec Chérie et finissions par en trouver un dans une sorte de golf à la ferme, délabré. Le décor extérieur était en ruine mais le restaurant restait extrêmement chic. Nous nous renseignions au comptoir. Etait-il encore possible de manger ? (il était tard dans l'après-midi). Mais bien-sûr nous répondait la serveuse, tout sourire et nous proposant en guise d'amuse-gueule, une tartine d'une matière qui ressemblait à du saindoux. Positif ou Les Cahiers ? nous demandait-elle, une grande cuillère dégoulinante en suspension, nous donnant le choix entre deux pâtes à tartiner. Positif, répondit Chérie sans hésiter. Quant à moi, j'hésitais. Les Cahiers ou Positif ? Positif ou Les Cahiers ? Les Cahiers ! finis-je par m'écrier, alors que le patron sortait de sa cuisine. Les Cahiers, pour le jaune de leurs vertes années. Et nous allions nous attabler. C'est alors que je compris que la serveuse ne parlait pas des Cahiers mais de lait caillé. Merde, mais si Les Cahiers étaient le lait caillé, qu'était donc Positif ? J'allais m'enquérir de la chose auprès de Chérie, quand le trou... noir, de mémoire. C'est à ce moment là que j'ai dû me réveiller.
21 septembre 2010
Ver de rêve
à
08:13
Libellés :
Cahiers du cinéma,
positif
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