Retour de vacances. François et Jean-Paul me tombent dessus. L'un après l'autre, sans s'être consultés. Puis ensemble. C'est quoi ces conneries sur Maupassant ?! Il faut arrêter avec cette fausse idée d'un cinéma incapable de s'emparer de la littérature. Il y a de bonnes et de mauvaises adaptations. Pas une bonne littérature contre un mauvais cinéma. Bien sûr ils ont raison. Même si ce n'était pas mon propos. Et puis Lemtchek ne dit pas la vérité. Il dit sa vérité. Sa vérité du moment. Et à ce moment-là, je ne voyais pas – je ne vois toujours pas – Maupassant au cinéma, autrement que de manière radicale, plutôt expérimentale, tel un plan fixe sur un mur ou un feuillage jouant de variations entre ombre et lumière, comme la magie d'un polaroid se révélant. Bien sûr cela vaut pour la partie fantastique de son oeuvre, tendance Horla. Bien sûr, sur plus de la centaine, j'ai déjà vu des films adaptés de Maupassant, des plus ou moins bien, mais là n'est pas le problème. Le problème, c'est que Jean-Paul s'entête et s'emporte : "Espèce de frelon lubrique, vous pourrez parler de l'adaptation de Maupassant au cinéma quand vous aurez vu Le Horla de Jean-Daniel Pollet ! Si vous réchappez à la camisole, alors, peut-être que l'on pourra faire quelque chose de vous..." Rien à faire, il m'a hanté. Il faut absolument que je voie ce film, un moyen métrage de 1966 avec Laurent Terzieff. Mais pas de film. Pas sur les éditions dvd, pas sur le net. Il faut que je voie ce film. Messieurs les éditeurs, Monsieur POM Films, si vous pouviez faire quelque chose... Une ressortie, un bonus dvd... je prendrais même une vhs timecodée de sous le manteau. Il faut que je voie Le Horla de Jean-Daniel Pollet. C'est une question de vie ou de mort.
15 septembre 2010
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08:24
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