Cameron dans son Avatar invente un monde une végétation, une faune, une nature. Il la filme comme un documentaire sur les beautés de la planète tels que c'est la mode depuis quelques années. On pense à ses docus sous-marins de ces dernières années, Le Fantôme du Titanic, Aliens of the Deep. La lumière est superbe, on a l'impression de nager au fond des océans. Mais ses images aussi virtuoses soient elles sont accompagnées d'une musique insupportable. Dans les bandes annonces qui précédaient la projo se trouvait d'ailleurs celle de Océan...Effet de cause à conséquence, on se retrouve face à de belles images, insolites et virtuoses, d'un monde virtuel, des images lisses, papier glacé, froides malgré la chaleur des couleurs. Et on pense à Terence Malick et à Miyasaki, à leur manière quasi animiste de filmer la nature chacun dans leur domaine.